Je souhaite partager avec vous l'espoir que l'amélioration de l'état de Lucie nous permet d'avoir.
Notre fille, comme vous avez pu le lire dans le blog, a vécu le parcours du combattant de la médecine, sans succès .
Mais depuis le mois d'aôut nous sommes entrés dans une période de nette amélioration qui lui a permis de reprendre sa scolarité.
Elle a carrément sauter la classe de 3ème et a été admise en seconde littéraire. Quel bonheur pour elle et nous, de la voir reprendre une vie "normale".
Elle n'est cependant pas guérie, elle a toujours mal au dos( beaucoup moins), toujours cette fatigue (mais elle récupère beaucoup plus vite), maux de tête et mal aux yeux certains jours, en plus, elle fait maintenant des syncopes ( des malaises de type "vagaux").
Mais elle a appris à vivre avec sa maladie, et elle a pris le dessus sur elle. On a appris à relativiser la scolarité, au profit de la socialisation à maintenir à tout prix.
Je mets en valeur tous les progrès et je lui fait remarquer tous les gains. Elle a appris à repérer les symptômes et on attend pas la rupture pour s'arrêter.
Au début de la rentrée, elle faisait moins de 2 semaines avant d'être épuisée, puis elle a progressivement réussi à tenir plus longtemps, et enfin au global elle a fait les 8 premières semaines , ce qui est énorme pour nous.
Vous dire pourquoi cette amélioration, je ne saurais pas exactement.
Les facteurs qui nous ont aider à remonter la pente (ma fille se laissait mourir) ont été les suivants :
En premier il est effectivement important de pouvoir mettre un nom sur leurs troubles.
Quelque part, nous avons eu de la "chance" d'avoir obtenu cette étiquette de "fibromyalgie juvénile". Contrairement à ce que les médecins disent ,mieux vaut le nom d'une maladie que rien.
Nous nous sommes orientés vers d'autres thérapies" et si l'on vous donne de l'espoir, on vous permet d'avancer vers l'amélioration.Il pouvait y avoir le bout du tunnel.
2 autres soignants ont un effet très positif sur notre fille :
- un ostéopathe cranien qui travaille avec cette thérapeute. Ce monsieur était très positif et source de réconfort et d'espoir.
- une kinésiologue. J'avoue que je suis impressionnée par l'efficacité de cette méthode. En fait, cela permet d'avoir une prise en charge psychologique en accéléré. Ainsi, elle regonfle moralement ma fille à chaque fois.
(Nous avons vu x psychiatres, ma fille a eu des séances de psychologue thérapeute sans aucun apport, ni soulagement.)
L'essentiel : reprendre une vie sociale. Cet été et à ces vacances, ma fille s'est amusée, est allée à la mer... Elle a fait une syncope, s'est foulée la cheville, a finit les vacances en béquilles, mais le bienfait a été pris.
Garder espoir- Cordialement.
Fabienne